Projet PaléoEllipse

Géoarchéologie de la ville de Strasbourg  Une ville vue du sous-sol

Objectif du projet

PaléoEllipse a pour but la création d’une base de données spatiale du sous-sol des données géomorphologiques, géoarchéologiques et géotechniques sur les 15 premiers mètres sous la surface actuelle. L’objectif est de compiler les informations existantes et améliorer la collecte des futures découvertes dans une démarche fédératrice. La commune de Strasbourg constitue le périmètre de l’étude.

Il s'est avéré nécessaire d’appréhender l’espace urbain de Strasbourg de manière pluridisciplinaire, par le biais d’une collecte/confrontation systématique de l’information spatiale concernant la ville pré-industrielle, au travers des sources multiples existantes, anciennes et récentes, et de les intégrer dans un SIG :

  • Les documents d’archives : cartes anciennes, plans, chroniques médiévales, plan du 19e siècle avec implantation des altitudes,
  • Les données hydrologiques des premières cartes jusqu’au cours du Rhin aux profils en travers de VNF (Voies navigables de France) notamment dans l’Ill, et le canal du Faux-Rempart.
  • Les données géotechniques : sondages géotechniques ponctuels (Fondasol, Simecsol, etc) ou sur des tracés préalables à des linéaires (GETAS),
  • Les coupes/logs relevés par les premiers archéologues (Forrer…)
  • Les données géoarchéologiques exhaustives récentes (tous les opérateurs, tous les logs non publiés dans les carnets de terrain…)
  • Les données des chantiers sans étude géomorphologique pour en extraire des informations stratigraphiques, telles les épaisseurs des niveaux anthropiques n'ayant pas atteint le substrat (sondages tramway 2e phase etc.).

Contexte de l'étude

Au cours des 10 dernières années, plusieurs villes en France et en Europe ont mis en place des bases de données spatialisées pour mieux appréhender l’épaisseur des niveaux anthropiques et pour mieux connaitre la nature des dépôts pré-urbains. Ces bases de données ont permis de générer une reconstruction paléotopographique voire paléogéographique des espaces urbanisés et ont amélioré la gestion du développement urbain en lien avec le patrimoine pédo-stratigraphique et archéologique. PaléoEllipse prend ainsi appui sur ces différentes études réalisées à Paris (Fernandez 2018, 2019), Lyon (Tronchère-Cottet et al., à paraître), à Tours (Morin et al., 2013), mais aussi à Norfolk en Angleterre (Jordan et al., 2016), Rome (Moscarelli et al., 2014 et Luberti et al. 2018) et Padoue (Mozzi et al., 2017) en Italie, Aachen en Allemagne (Pröschel et al., 2019) et Bruxelles en Belgique (Devleeschouwer et al., 2016) tout en développant un projet original pour Strasbourg en fonction des données disponibles et des objectifs proposés.

Partenaires principaux et contacts

  • INRAP

                Contact : Nathalie SCHNEIDER - nathalie.schneider-schwien[at]inrap.fr

  • Archimède, UMR 7044, CNRS, Université de Strasbourg

                Contact : Jean-Jacques SCHWIEN - schwien[at]unistra.fr

  • Laboratoire Image Ville Environnement, LIVE UMR 7362, Université de Strasbourg, CNRS, ENGEES, Equipe Dypa

                Contacts : Damien ERTLEN - damien.ertlen[at]live-cnrs.unistra.fr ; Ferréol SALOMON - ferreol.salomon[at]live-cnrs.unistra.fr

Collaborations et groupes de discussion

  • Groupe géoarchéologique : N. Schneider (INRAP), P. Wuscher (AA), D. Ertlen (LIVE-UNISTRA), F. Salomon (LIVE-CNRS)
  • Groupe archéologique : M. Schwien (Archimède-UNISTRA), M. Werle (SRA), H. Cicutta (INRAP), R. Nilles (INRAP), M. Higelin (AA), A. Konopka (INRAP)
  • Groupe base de donnée et visualisation : F. Salomon (LIVE-CNRS), L. Bernard (Archimède-UNISTRA)