Maître de conférences
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Mes recherches portent sur plusieurs domaines complémentaires de la physico-chimie de l’atmosphère et un domaine connexe :
Les recherches en laboratoire dans ce domaine concernent la détermination expérimentale de coefficients de transfert à l’interface gaz-liquide (capture de gaz en traces par une phase liquide sous forme de gouttelettes). Le dispositif expérimental que j’ai entièrement conçu et mis au point durant ma thèse (1988-1991) est toujours opérationnel actuellement. J’ai travaillé sur ce thème jusqu’en 1996 et, bien qu’il ait été quelque peu perfectionné depuis, le principe du dispositif est toujours resté le même. Il permet non seulement la mesure de coefficients d’accommodation massique et de cinétiques de capture, mais aussi de déterminer d’autres paramètres tels que des constantes de Henry, et les enthalpies d’adsorption. La détermination de ces cinétiques de transfert de gaz en traces dans la phase aqueuse a permis d’améliorer la compréhension des interactions entre les polluants atmosphériques (en traces) et les hydrométéores atmosphériques. Ce dispositif expérimental, qui par ailleurs était le premier de ce type en Europe, s’est révélé extrêmement performant dès sa mise au point et nous a permis d’obtenir de nombreux contrats internationaux.
Le second domaine concerne la modélisation à méso-échelle de la qualité de l’air et l’élaboration des bases de données d’émissions atmosphériques adaptées aux modules de chimie des modèles déterministes. J’ai commencé à travailler sur les inventaires d’émissions à hautes résolutions spatiale (1 x 1 km²) et temporelle (heure) à partir de 1991. Nous nous étions aperçus dès le départ que ces bases de données spécifiques pour la modélisation faisaient totalement défaut en France et étaient peu développées ailleurs. J’ai donc initié et développer une méthodologie à partir des rares travaux existants et l’ai adaptée pour les besoins de la modélisation déterministe (modèles eulériens) dans notre région. Nous avons été pendant longtemps les seuls à travailler sur ce thème très novateur et surtout peu reconnu dans le domaine de la recherche. Fort de l’expérience acquise, nous restons à ce jour les plus performants dans ce domaine. Depuis 2000, considérant qu’une grande partie de notre méthodologie était finalisée (opérationnelle), nous avons commencé à la transférer auprès des réseaux de surveillance de la qualité de l’air qui le souhaitaient, ne nous gardant uniquement que les développements méthodologiques à approfondir. En complément de ces travaux, nous avons élargi notre domaine de compétence à travers un nouvel axe de recherche sur les aérosols. Il s’agit de mieux les prendre en compte dans les flux d’émissions spatialisés, afin de permettre la modélisation de la formation d’aérosols. Cet axe de recherche comprend également des mesures de facteurs d’émissions et des caractérisations des aérosols in situ. Depuis 2008, je me suis plutôt orienté vers la problématique de la qualité de l’air intérieur notamment la modélisation afin de répondre aux demandes formulées par le contexte actuel.
Compte tenu des difficultés de financement des recherches et des développements sur le thème des émissions atmosphériques, j’ai décidé depuis 2008 de réorienter ma thématique de recherche, pour me tourner depuis 2006 vers la géologie sédimentaire en relation avec l‘environnement (actuels et passés) en particulier avec l’archéologie. Cet axe de recherche, est maintenant solide continue de s’étoffer depuis 11ans maintenant à travers des thématiques de types transversales, par exemple les méthodes de datation des sédiments et l’application à l’archéologie et au systèmes karstiques. De nombreuses missions de terrain en géologie sédimentaire (Laos 2009, 2010à 2016, Alpes de Hte-Provence 2008, 2010 à 2017, dont plusieurs en relation avec le PAIR et L’INRAP (Alsace) m’ont permis d’acquérir dans ce domaine une solide expérience. Différents travaux de recherches ont dors et déjà été réalisés en relation avec cette thématique, et ont donné lieu à plusieurs publications importantes ainsi qu’un ouvrage (Eéd. Du CNRS).
Sujet : Modélisation de la qualité de l’air troposphérique : cinétiques de transferts hétérogènes, inventaires spatialisés d’émissions atmosphériques et modélisation à méso-échelle.
Sujet : "Détermination des coefficients de transfert gaz - liquide. Application à la physico-chimie de l'atmosphère". Directeur de thèse : Ph. MIRABEL